Chaque instant est le debut, chaque nouveau jour, chaque nouveau livre, chaque nouvelle retrouve. A chaque moment nous commencons du neuf. […] notre vie ne commence d’effectuer en gali?re, tres en gali?re, que Quand nous ne nous laissons pas porter par son courant […].
Un chacun est rempli de visions qui attendent des yeux
Les presences seront la, mais cela manque votre sont des yeux. Qui la voit votre jolie fougere prise dans une branche epineuse ? Le vent la connait, le vent lui cause. Continuer la lecture >
Que reste-t-il d’une life ?
Notre desert m’a menee a la fenetre. II ne s’agit plus ici de vivre en apnee en attendant le week-end ou nos vacances. Cela ne s’agit environ retrouver le sourire, votre billet d’avion entre nos mains ; mais de vivre constamment le grand voyage. Elle reste peut-etre la la veritable aventure: savoir partir en voyage par la fenetre, Peter Pan emmene ses amis au pays imaginaire en passant par la fenetre, car celle-ci reste la porte des reves. Continuer la lecture >
Ressources Sauvages – Maurice Chaudiere
Il n’y a pas de ressources sans projet m’a-t-on dit! Ce que j’ai envie bien croire. Mais si la ressource est sauvage, le projet devrait l’etre aussi sous peine d’la denaturer. Or le projet, c’est l’homme; et qui pourrait se vanter aujourd’hui d’etre sauvage? Y eut-il jamais sur Terre un homme sauvage? Disons que J’ai Nature, quand celle-ci n’a pas encore ete alteree par la Culture, peut paraitre sauvage… Neanmoins, un homme sans culture, c’est quoi ? Pour tailler des silex, il fallait deja en avoir assez! Et que dire des bisons de Lascaux ou d’Altamira? Continuer la lecture >
Priere amerindienne
O Grand Esprit dont j’entends la voix dans le vent et dans le souffle d’une vie au monde. Ecoute-moi ! Je viens par toi comme l’un de tes innombrables bambins. Je suis petit et faible. J’ai besoin de ta sagesse et de ta force. Laisse-moi marcher dans la beaute et fais que mes yeux contemplent toujours les rouges et pourpres couchers de vue. Fais que les mains respectent ta Creation et que faire mes oreilles entendent ta voix. Rends-moi sage afin que je connaisse votre que tu as revele a le peuple, nos lecons que tu as cachees sous chaque feuille et chaque pierre. Je te demande force et sagesse, non concernant etre superieur a les freres et s?urs, mais De sorte i combattre mon plus grand ennemi : moi-meme. Fais que je sois forcement pret a me presenter devant toi avec des mains propres et un regard droit. Ainsi, Quand ma vie s’eteindra comme s’eteint un coucher de vue, mon esprit pourra venir a toi sans honte.
Notre meme fleuve de life
Je sens que chacune des etoiles Palpitent en moi Le monde jaillit dans mes ri?ves Comme une eau courante Les fleurs s’epanouiront Dans le etre Tout le printemps Des paysages et des rivieres Monte tel votre encens Dans mon c?ur Et le souffle de toutes choses Chante en mes pensees Comme une flute
Le bonheur est accourue de l’ensemble de le coins du monde pour former mon corps. Notre lumiere des cieux l’ont embrasse encore, jusqu’a l’eveiller a la vie. Les fleurs des etes trop rapides ont palpite dans son coeur, ainsi, les voix de l’eau et des vents chantent dans ses mouvements. Les couleurs ardentes des nuages et des forets ont afflue dans ma vie et l’integralite des harmonies des trucs ont caresse ses membres Afin de leur apporter une forme de beaute. Elle reste mon epouse, elle a allume sa propre lampe au sein d’ la maison
Le meme fleuve de vie Qui court a travers les veines nuit et jour Court a travers le monde Et danse en pulsations rythmees
C’est cette meme life Qui pousse a travers la poudre de la terre Sa joie en innombrables brins d’herbe Et eclate en fougueuses vagues de feuilles Et de fleurs C’est votre meme vie Que balancent flux et reflux dans l’ocean Berceau d’une naissance et de la mort. Je sens mes membres Glorifies au toucher de une telle vie universelle Et je m’enorgueillis Car le grand battement de la vie des ages C’est dans mon sang qu’il danse en ce moment
L’Offrande lyrique – Tagore Premiere parution en 1963 Trad. de l’anglais (Inde) par Helene Du Pasquier et Andre Gide. Introduction d’Andre Gide
A Notre poursuite des gazelles
On evoque que le roi Salomon, 1 jour qu’il etait las des prestiges du monde, s’en alla mediter sans femme ni guerrier dans le vaste desert. Or, comme il cheminait a longs jamais dans le sable, le front penche, l’esprit paisible, au bout de sa sandale il vit une fourmi. Elle marchait tel lui, elle aussi tronche basse, indifferente a bien, tetue comme au labour, refusant l’abri des cailloux, la halte au frais des herbes rares. Salomon, la voyant si brave et obstinee, se pencha concernant i§a. Il lui dit : « Ou vas-tu donc, petite soeur ? » Elle repondit : « Grand roi, ne me retarde gui?re. Je lei§ons ou mon ame m’appelle, a J’ai poursuite des gazelles. » « Amie, lui demanda le roi, transgenderdate application connais-tu ces betes divines ? » « Helas non, repondit J’ai bestiole pressee, mais j’ai vu leurs ombres passer, ainsi, j’en fus tant bouleversee que je ne peux vivre sans elles. » Le roi des rois s’agenouilla, la prit concernant le bout de le doigt, sourit, lui devoile enfin : « Comment peux-tu rever en rejoindre quelqu’une ? Elles vont droit tel l’oeil a travers le desert, elles franchissent d’un saut la dune que tu escalades en cent temps. A suivre leurs sabots tu tomberas bientot dans une empreinte creuse et la brise qui bien efface, peut-etre t’enfouira dedans. Quitte tes illusions, pauvre amie valeureuse, ainsi, retourne a la fourmiliere que tu n’aurais pas du quitter. » « Je sais, o roi Plusieurs rois, que J’ai raison t’inspire, repondit J’ai fourmi. Mon gui?re est court, mes ri?ves n’est qu’un jour d’une tienne, mon ciel n’est jamais plus haut qu’un brin d’herbe naissant. Je ne suis rien, j’aspire a Notre grace parfaite, j’avoue que c’est grosse folie. Mais qu’importe a mon coeur aimant ? L’espoir me tient, me tire et pousse, ne me laisse point en repos. Cela occupe toute ma vie. Je veux lui obeir sans faute et la fond ne me sera rien si elle me prend sur mon chemin, a J’ai poursuite des gazelles. » Henri Gougaud Paramour